Total Recall, le film de 1990

Les films des années 1981 à 2000.

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Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Mar 21 Avr 2015 12:56

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Total Recall (1990)
Traduction du titre original : Rappel total.

Sorti aux USA le 1er juin 1990.
Sorti en Angleterre le 27 juillet 1990.
Sorti en France le 17 octobre 1990.
Sorti en blu-ray américain le 29 août 2006.
Sorti en blu-ray américain le 31 juillet 2012 le 31 juillet 2012 (Mind-Binding Edition)
Sorti en blu-ray français le 1er août 2012 (Uncut Special Edition / Multi-régions - Steelbook)
Sorti en blu-ray français le 5 novembre 2013 (Ultimate Rekall édition,région B seulement)

De Paul Verhoeven. Avec Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone, Rachel Ticotin, Michael Ironside, Ronny Cox, Marshall Bell, Mel Johnson Jr., Ray Baker, Rosemary Dunsmore. D'après la nouvelle de Philip K. Dick "Souvenirs à vendre" ("We Can Remember It For You Wholesale") et son roman "Glissement de temps sur Mars" ("Martian Time-Slip").

Mars, 2084, sous un ciel plus rouge qu’il ne sera jamais. Un homme et une femme en combinaison environnementales se retrouvent à contempler le grand canyon en se tenant la main. Comme ils reprennent leur marche, l’homme glisse et dans sa chute, brise sa visière : l’air s’échappe, et les yeux lui sortent de ses orbites, aspirés par le manque de pression.

Dans un appartement sur la Terre, un homme, Douglas Quaid, se réveille en hurlant. Ce n’était qu’un rêve. Sa femme Lorie, la jolie blonde à son côté le console, puis lui demande si la brunette se trouvait à nouveau dans le rêve en question, qui se déroule toujours sur Mars. Ils se réconcilient vite. Au petit déjeuner, Quaid regarde l’actualité, sur les rebelles qui sont massacrés sur Mars pour avoir retardé la production des mines. Mais Lorie coupe les informations, car, selon elle, ce sont probablement ces nouvelles terribles de Mars à répétition qui expliquent les cauchemars de son mari. Mais ce dernier lui propose plutôt de s’installer sur Mars. Lorie refuse car elle ne croie pas un mot des affirmations de Cohaagen, le gouvernement martien, selon lequel la sécurité sur Mars sera vite rétablie. Comme elle lui propose plutôt de faire une croisière vers Saturne, Quaid zappe de nouveau sur les informations, une conférence de presse où Cohaagen affirme justement que les rumeurs selon lesquels on aurait découvert de la technologie extraterrestre sur Mars son fausse. Quaid explique à Lorie qu’il a l’impression d'avoir été fait pour autre chose que cette vie-là, et qu’il sent qu’il devrait faire quelque chose d’autre de sa vie.

Comme il prend le métro pour se rendre sur son chantier, il aperçoit une publicité pour Rekall, une société qui propose de se faire implanter des souvenirs artificielles de vacances spectaculaires - parmi lesquelles l’ascension des monts martiens - plutôt que d’aller effectivement quelque part. Sa curiosité piquée, Quaid commence à en parler à un collègue de travail, qui lui raconte qu’un de ses amis a fini lobotomisé en allant chez Rekall. Sur le moment, Quaid est moins enthousiaste, mais de fait, après le travail, il se rend chez Rekall. Reçu par Bob McClain, le responsable des ventes, Quaid se voit proposer le souvenir d’une croisière vers Saturne, mais il refuse : il veut aller sur Mars, et rien de plus : deux semaines en première classe, le mont Pyramide, le Grand Canal, Vénus Ville, et ce sera aussi vrai que la réalité, sinon le service lui sera remboursé. Et c’est plus sûr que de voler en navette, aucun risque de mauvaise surprise, tout est parfait. Cependant, Quaid finit par accepter de payer un supplément pour l’option la plus dépaysante possible : voyager en prenant des vacances de soi-même – c’est le voyage égo : le souvenir sera celui d’une autre identité. Et quand le vendeur lui propose d’autres identités, Quaid a le coup de foudre immédiat pour le rôle d’agent secret : un agent de première ordre, sous une fausse identité, c’est la mission la plus importante qu’il ait jamais eu, on essaie de le tuer, il rencontre une jolie fille exotique, il séduit la fille, il tue le méchant et il sauve le monde : cela vaut bien 300 misérables crédits, non ?

Quaid se retrouve dans un fauteuil avec une doctoresse et un laborantin qui préparent son voyage. La doctoresse lui fait une injection lui demande alors des détails plus intimes : son orientation sexuelle, quelle couleur de cheveux, quelle silhouette, quelle comportement il préfère chez une femme… Puis elle sélectionne un modèle, et le laborantin fait remarquer que Quaid va tellement s’amuser qu’il ne voudra jamais revenir… Quaid s’endort, mais alors que McClain vend un autre voyage, la doctoresse l’appelle d’urgence par téléphone : ils ont un nouvel embolisme schizophrénique – Quaid hurle qu’ils vont arriver et tous les tuer, que son nom n’est pas Quaid et qu’ils ont détruit sa couverture. À grand peine, ils l’endorment à nouveau en lui injectant des calmants en masse, et quand McClain reproche à la doctoresse d’avoir confondu le faux souvenir et l’embolisme, celle-ci lui répond qu’ils n’ont pas encore implanté le souvenir. McClain donne alors l’ordre d’effacer la mémoire récente de Quaid, de le mettre dans un taxi, et de le renvoyer chez lui, tandis qu’ils feront tous semblant de ne l’avoir jamais vu à Rekall.

Quaid se réveille très surpris dans un taxi robot Johnny Cab, sans savoir comment et pourquoi il y est monté… et lorsqu’il descend à l’entrée du métro, il se retrouve face à son collègue de travail qui lui demande comment s’est passé sa visite à Recall. Comme Quaid ne veut pas venir boire un verre avec lui, son collègue sort un pistolet et trois brutes le rejoignent pour se saisir de Quaid. Quaid proteste en vain, mais au moment d’être exécuté, il parvient à se libérer et comme il se défend, se découvrant une grande maîtrise des armes et du combat à mains nues, il les tue.

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***



La bande annonce originale en HD : https://youtu.be/u-JZb46UZzE
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Re: Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Sam 5 Sep 2020 20:36

L'édition 4K du 30ème anniversaire est annoncée avec nouveau transfert (supervisé par le réalisateur) et bonus inédit.
Sortie annoncée pour le 23 novembre 2020.



La bande-annonce officielle HD du coffret 4K : https://youtu.be/IRaRhZE-1b4

***
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Re: Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Sam 5 Sep 2020 20:48

Quelle que soit l'édition (premier blu-ray chez studio canal, special edition toujours studio canal et maintenant la nouvelle bande-annonce sur youtube)...

... La qualité d'image, en particulier la colorimétrie et le piqué ne correspondent toujours pas à mon expérience de la projection en salle à l'époque de la sortie.
Les couleurs de peaux étaient plus naturelles et non grisâtres, il n'y avait aucun grouillement ni artefacts de bougé, les personnages semblaient sortir de l'écran.

Sur l'édition spéciale je vois clairement la qualité d'image changer sur le même plan en particulier sur les gros plans : les textures de peau pulsent d'une définition inférieure à une définition acceptable ce qui trahit un codec de compression de mauvaise qualité (le film économise sur la qualité d'image originale). Cela n'a pas de rapport avec l'âge du film, et c'est quelque chose qui ne se voit pas sur les transferts de qualité, quand bien même le film ou la série daterait d'un siècle.

J'espère cependant avoir une bonne surprise en visionnant la nouvelle édition.
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Re: Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Jeu 21 Mar 2024 17:27

Reçu l'UHD de Total Recall STUDIO CANAL FR.

Je précise que j'ai vu ce film au cinéma dans la plus grande salle, et j'avais l'habitude de me placer dans la rangée du premier tiers en partant de l'écran.
Autre précision, je visionne l'UDH sur le lecteur Sony dernier modèle, malheureusement moins bon en qualité d'image et de son que le lecteur Panasonic premier prix.

L'image 4J 24p HDR: le générique et la première scène est bluffante et rappelle très fortement mon expérience cinéma. Mais arrivé les scènes sur Terre, même problème que dans toutes les éditions précédentes: le bruit électronique grouille partout et ce n'est pas le grain de la pellicule: c'est un bruit coloré. La seule explication que je peux retenir est que Canal Plus utilise depuis toujours une pellicule de seconde génération et il n'y a jamais eu de transfert répliqué à partir des négatifs de première génération.

*edit*
Après vérification, l'HDR actif n'est pas en cause : le bruit coloré reste présent.
Je dois retester dans les scènes dites du rouge à lèvre fushia de Sharon Stone.
Les cils qui étaient clairement visible en HD mise à échelle par la télévision ne sont jamais clairs en UHD lu par le lecteur Sony.
De même les rougeurs de la peau liées aux émotions sont très difficiles à distinguer, sinon impossible: elles sont écrasées par le bruit coloré fourmillant.
Je n'ai jamais eu l'impression de textures de peau naturelle alors que l'édition blu-ray HD jointe au coffret offre parfois des plans satisfaisants sur ce point.
Cela semble confirmer un problème avec la source du transfert, la qualité de la pellicule scannée et possiblement le codec ou les réglages.
La réduction à l'échelle HD pourrait masquer le problème initial comme l'anti-bruit de la télévision appliquée à la mise en échelle depuis la HD.


*edit 2*

Scène de l'arrivée de Arnold chez Recall, deux plans identiques sur la secrétaire : le premier a du bruit grouillant évident, le second n'a aucun bruit grouillant ou à peine. Donc mon système de présentation n'est pas en cause, il s'agit bien de la copie scannée et/ou de la restauration du film : les deux plans ont deux échelles de bruit distinct alors que le négatif original dans un plan sans effets spéciaux, sans titres sur-imprimés, sans zoom dans le rush original ne devrait avoir aucune variation d'échelle du bruit (taille du grain).

Les films et séries sont d'ordinaires réassemblés lors d'une restauration poussée à partir des négatifs originaux, mais dès qu'un éditeur n'a pas accès aux éléments originaux ou s'économise le budget, qui peut être considérable parce qu'il faut refaire les titres, et un certain nombre d'effets spéciaux au-delà de ce qui a été réellement filmé, en général tout ce qui est numérique qui ne supporte pas la mise à échelle, et tout ce qui a été ajouté au négatif parfois à la main, ou en superposant différentes prises de vues pour pouvoir les nettoyer chacune individuellement et éviter les bordures psychédéliques ou les projections foireuses d'époque. Nous serions dans un cas de figure intermédiaire, avec possiblement plusieurs séquences scannées à partir de sources de meilleure qualité, plus proches de la prise de vue originale.

Par ailleurs, je croyais que le nouveau transfert avait été nettoyé de tous les petits dégâts de l'édition ultime et ce n'est pas le cas : petite rayure blanche en bas à gauche de l'écran quand le responsable sort précipitamment du bureau alerté par sa secrétaire.

Le contre-jour beaucoup plus sombre en UHD de la scène de réveil, qui explique le naufrage des détails fins, voire des traits des visages, pourrait aussi s'expliquer par la volonté de l'éditeur de censurer les blanches fesses d'Arnold, parfaitement visibles dans l'édition HD Ultimate.

Spoiler : :
J'imagine qu'à la prochaine édition, Sharon Stone sera en voile intégrale toute la durée du film, histoire de ne choquer aucune susceptibilité moderne. Enfin, aucune, si l'on exclue la susceptibilité de tous les gens qui aiment le cinéma, détestent le révisionnisme ainsi que la censure orchestrés par des harceleurs aux services de dictateurs génocidaires maximisant la rentabilité des mutilations sexuelles.


*fin edit*

Je rappelle que dans Total Recall il y a des très gros plans et des écrans télévisés partout: aucun n'avait l'air bruité au cinéma et oui les écrans avaient les lignes évoquant l'entrelacement VHS / Tube cathodique, ce n'est pas de ce bruit-là dont je parle. Et la scène des trois seins est restée gravée dans mon imagination à la projection en salle, et la peau ne ressemblait certainement pas à ce rendu approximatif d'un personnage filmé en gros en plan portrait (cadré à mi torse). En HD le grain de peau (même d'une prothèse, même maquillé) aurait été parfaitement visible. Les grains de peau ne sont jamais clair même si on les devine, à cause du bruit, limite cranté dans la seconde scène avec gros plan sur la triple poitrine. Dans l'hôtel, les plafonniers et les murs ne pulsaient absolument pas comme ils le font de manière flagrante en UHD : c'est du bruit électronique, un problème d'encodage très probablement à partir d'une copie de seconde génération restaurée numériquement sans non plus trop d'effort.

Le positif est que la production des décors et effets spéciaux est au top, rien ne choque en UHD comme cela arrive parfois dans l'UHD d'Alien où le lettrage au feutre se voit parfaitement en lieu et place de la sérigraphie du pupitre de contrôle de l'auto-destruction.

Total Recall est un film à effets spéciaux et les négatifs originaux ont forcément vieillli, mais de nombreux films des années 1980 sont sortis (et encore récemment) sans ce bruit électronique grouillant, que l'on peut aussi retrouver sur un générique de comédie en noir et blanc, mais pas dans la version UHD du Salaire de la Peur actuellement disponible sur Netflix. Les documentaires sur les restaurations successives des films Cinerama prouve définitivement que le problème vient du choix de ne pas investir dans la compétence, les licences des logiciels et le temps d'une restauration de qualité sans la flemme d'automatiser la correction des couleurs ou l'antibruit.

Et c'est exactement la même situation visuelle que celle du Dracula des années 1930 première bobine américaine (bruitée légèrement dans ses noirs parce que scanné à partir d'une seconde génération) et la première version espagnol (sans aucun bruit, parfaite parce que scanné à partir des négatifs originaux argentiques en bon état).

Une autre piste serait que les gens qui fabriquent ces transferts ne maîtrisent par leur technologie et voudraient prouver leur respect du grain original en utilisant une approche qui fait grouiller l'image. Cela ne correspond pas du tout à l'expérience d'époque de la projection cinéma et le but des technologies HD et UHD sur écran 4K est de nous rapprocher de la qualité d'une projection d'époque, ou de faire passer l'écran pour une fenêtre ouverte sur le plateau ou le monde du film, cf. les transferts NETWORK DVD du Prisonnier en HD des années 1960 ou l'UHD de Scott Pilgrim comme celui de Last Night in Soho beaucoup plus récents.

Il y a d'autres problèmes de colorimétrie - on dirait un filtre rose fushia qui me rappelle celui des épisodes de Chapeau Melon et bottes de cuir saison 5 couleur, également signé STUDIO CANAL, filtre absent du même épisode restauré et transféré par le très regretté NETWORK DVD UK... le rose à lèvre de l'épouse n'arrête pas de sortir fluo, avec son gloss grouillant électronique électroniquement saturé, même en tripotant les réglages de la télé.

Cette colorimétrie et le bruit grouillant me ferait revoir les réglages d'image de mon téléviseur au risque de perdre le rendu de qualité pour tous les autres UHD, HD et DVD sur un écran qui si je n'étais pas coutumier du fait de STUDIO CANAL, cf. le blu-ray français de Flash Gordon ou les premières éditions blu-ray (anglaise) de Highlander. En baissant luminosité, contraste et couleur, l'image est un peu plus supportable, mais le bruit est toujours là: exactement comme pour le premier blu-ray de Flash Gordon, et le problème venait d'un transfert réalisé à partir d'une copie très inférieure à l'original utilisé pour le transfert du blu-ray américain sorti peu après.

* les divergences colorimétriques par rapport au blu-ray ultimate semblent provenir d'une tentative de corriger les problèmes du premier transfert, pas d'une source meilleure.

Le son : Dolby True HD 7.1, tous les 7 hauts-parleurs sont bien actifs mais... ce n'est pas l'expérience de mon souvenir, en tout cas sur mon système. L'orchestre semble avoir tous les violons à gauche, alors qu'au cinéma, ils étaient normalement placés en arc de cercle. Le plus frappant est dans les scènes d'action où les bruits et l'ambiance a vraiment du mal à sortir de la sphère avant à part exceptionnellement. L'orchestre semble avoir priorité pour la répartition sur les canaux. Quand on arrive sur Mars, il y a un peu plus de surround, mais là encore je m'interroge sur la qualité des éléments sonores utilisés pour construire le mix Dolby True HD 7.1. Au cinéma à la sortie la question ne se posait même pas, j'avais l'impression d'y être dans toutes les scènes. En particulier, il y a des répliques qui sonnent clés vraiment étriquées, un peu atones, par rapport à mon souvenir. L'explosion après la pilule est très en-dessous du relief en salle de cinéma à l'époque; de même la poursuite en métro, l'explosion du taxi etc. Tout est soniquement en dessous.

*edit* L'expérience sonore devrait être strictement la même qu'avec le blu-ray HD lu par le lecteur HD parce que c'est censée être la même piste sonore HD MA 7.1. La bande orchestrale est bien immersive mais pas exactement autant ni de la même manière. Cela pourrait venir du réglage des autres éléments sonores qui changerait le paysage sonore global. Le (léger) problème pourrait venir du lecteur UHD Sony qui changerait quelque chose dans la manière dont le home cinema reproduit le son du disque UHD. S'il s'agit bien strictement de la même piste, du même encodage, le traitement via le lecteur HD Sony serait meilleur en précision, immersion, latéralisation.

*

Les bonus de l'UHD : Commentaire audio d'Arnie et de Paul. Total Excess : How Carolco changed Hollywood. Open your mind: scoring Total Recall. Dreamers within the dream: developping total recall. Plus la bande-annonce, et là surprise ! pas de bruit électronique - explication c'est de 1080p, à la mise à échelle, la télévision 4K l'a nettoyé. Maintenant à quoi ressemble la même bande-annonce en 4K ? je suppose que je vais devoir aller vérifier sur YouTube.. :roll: .

*edit*

Conclusion temporaire : la meilleure présentation du point de vue de l'image et du son est le blu-ray joint au coffret UHD, pas le disque UHD, en tout cas en l'état de mon système - télévision 4K, lecteur UHD Sony, home cinéma. Le bruit grouillant noie les détails fins et l'immersion sonore est bien meilleure en lisant le blu-ray HD, pour un plus grand plaisir de revoyure, à défaut de l'expérience cinéma à la sortie du film.
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Re: Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Sam 23 Mar 2024 10:54

Film et acteurs décidément excellents pour que je supporte de revoir le film trois fois de suite.


Suite à mes multiples surprises en comparant l'UHD et les blu-rays de Terminator 2, je revisionne le blu-ray de Total Rekall Ultimate edition du STUDIO CANAL FR de 2013.

Image 1080p lue par lecteur HD, mis à échelle par la télévision 4K

* Le téléviseur 4K applique son propre anti-bruit. Le bruit grouillant a disparu, la présentation devient très proche de mon expérience de sa projection en salle.

* Parfois un poudroiement très léger au bord des visages et objets, les détails fins tels les cheveux fins ne sont pas toujours visibles, sans doute à cause du bruit visible sur un écran HD que l'écran 4K élimine sans pouvoir rattraper les détails fins presque perdus (les cheveux roux de l'opératrice de chez Recall).

* La profondeur de champ n'est pas géniale en comparaison de films ou de séries à l'image moins compressée. Il y a de très légers artefacts de mouvement, je pense, pour la même raison. Cela reste très supportable. Ce point est sans doute amélioré d'office par les lecteurs Panasonic et par les écrans 4K plus performants.

* Je distingue cependant des petits coups à l'image sporadique (tâches noires sur une image pas sur la suivante) qui n'ont pas été nettoyés numériquement alors que c'est "facile" avec la bonne licence, en récupérant les pixels perdus sur l'image précédente ou suivante quand le plan est fixe (ce qui est le cas ici) ou avec un logiciel plus efficace, en mouvement.

* Sur certains plans les couleurs sont un peu trop pâles, que j'avais déjà tenté de corriger sans succès en changeant les réglages à l'époque de premiers visionnage (Arnold prend son petit déjeuner devant le JT). C'est impossible à corriger parce que la pâleur de l'image varie selon le plan.

* sur certains plans il semble y avoir un léger virage rose orangé (scène de la vente du voyage onirique à l'agence). Le rouge à lèvre fushia ou ou le soutien-gorge fushia de la tenue de sport de l'épouse n'ont pas d'aspect fluo ou ultra-saturé (brûlé). Mais les détails fins des textures de peau sont respectées, et l'on distingue parfaitement les zones de rougeurs qui dépendent des micro-expressions et émotions jouées par un bon acteur ou des conditions de tournage.

* aucun bruit électronique sur les différents écrans (cathodiques) dans les scènes du film.

* filtre fushia sur le retour en taxi, mais pas quand le taxi se gare. Probablement la correction de la colorimétrie qui passe mal par rapport aux couleurs de la source.


Le son anglais DTS HD Master Audio 5.1 48 kHz.

* La musique orchestrale est très en retrait par rapport aux voix dans les dialogues, elle revient au premier plan dans les scènes d'action, mais localisée en arc-de-cercle (disposition ordinaire de l'orchestre, violons à droite, cuivres à gauche). Idem pour les effets sonores.

* Les retours au premier plan de la musique ou en tout cas certains instruments sont spectaculaires, avec un effet de relief -conforme à la projection. Le son des instruments est très réaliste, ce qui implique très peu de compression sur les éléments sources de la musique.

* La latéralisation avant est excellente, mais il n'y a aucune impression enveloppante parce que les sons des haut-parleurs arrière sont très faibles ou absents y compris dans toute scène où il devrait y avoir répercussion des bruits et des voix sur les murs virtuellement dans le dos ou par-dessus les épaules du spectateur. Cela s'entend particulièrement quand il y a des explosions ou des tirs, et il y a beaucoup de scènes de ce type, comme la poursuite dans le métro ou l'explosion du taxi.

* Pourquoi le tir du héros en direction avant vers son hologramme ne résonne qu'à l'avant du spectateur alors qu'il s'agit d'un lieu bourré de parois répercutant le son des tirs et des sifflements des balles dans toutes les directions ? Bizarrement quand le commando arrive au même endroit et tire sur les rats, cette fois on entend bien tous les échos assez spectaculaires dans les haut-parleurs arrières.

* le réalisme des voix est correct, mais n'atteint pas l'illusion que les acteurs jouent dans votre salon, ce qui implique une compression un peu trop forte des éléments sources voix qui n'existe pas dans de meilleurs transferts.

* le réalisme des effets sonores est correct, pas d'illusion que ça explose, fracasse ou tiraille pour de vrai, ce qui implique une compression un peu trop forte des bruitages, absente de meilleurs transferts. Cela tient possiblement à un manque de basse via le caisson de basse, flagrant dans le plan du vaisseau spatial en approche de Mars : le ronflement est beaucoup trop faible, peut-être limité pour éviter de déranger les spectateurs qui auraient un mauvais système sonore, ou pour épargner les tympans des spectateurs qui en auraient un excellent et écouterait le film assez fort).

* dans l'ensemble, l'immersion sonore me parait inférieure à l'expérience de la projection en salle principale à sa sortie (je suppose que ce jour-là, j'avais eu la chance d'avoir le système sonore bien réglé et actif, dans d'autres salles, on pouvait n'avoir que le son stéréo venant de derrière l'écran, et pas toujours incompressé d'origine).

***

Le blu-ray STUDIO CANAL FR inclus dans le coffret UHD, lu par le lecteur HD mis à échelle par le téléviseur 4K.

Menu différent de l'édition Ultimate, proche de celui de l'UHD, avec panneau d'avertissement woke comme pour l'UHD.

Image 1080p mise à échelle par l'écran 4K.

* Bruit efficacement réduit par l'écran 4K.
* image plus sombre, les textures de peau semblent imprécises dans la scène de câlins au réveil. Cils parfois difficiles à distinguer en plan moyen, cheveux fins flous, pas remarqué avec le blu-ray Ultimate.

* Retour du filtre fushia rose sur les scènes de petit-déjeuner dès les premiers plans. Retour des cheveux fins sauf quand l'épouse se retrouve devant l'écran télévisé du JT à cause du mode de trucage de l'époque.

* pas de grouillement électroniques sur les écrans vidéos.

* le rouge à lèvre et le soutien gorge fushia commencent à virer au fluo, toutes les scènes de la bagarre dans le noir sont plus dégradées il me semble que dans l'édition ultime, retour à une colorimétrie et des contrastes quand la lumière est rallumée. A ce point les textures de peaux sont très bonnes et naturelles, aussi bien pour Sharon Stone que pour Arnold, puis dans le plan suivant elles semblent de nouveau très légèrement gommées et le teint d'Arnold se rapproche à nouveau de celui d'une brique, mais là encore peut-être que c'est sa couleur naturelle ou en tout cas avec l'éclairage et le maquillage de plateau.

***

Son dolby true HD 7.1 plus puissant, plus immersif.

* Sur le générique, les violons sont bien complètement en arc de cercle autour du spectateur, comme à mon souvenir lors de la projection cinéma à la sortie du film. Très beau son, bien meilleur que sur l'édition Ultimate. Pourvu que ça dure.

* Les ambiances sont complètement immersives (scène de premier passage par le métro), les hauts-parleurs arrières sont clairement actifs, effets sonores très réalistes (chuintement de la fermeture des portes de la trame de métro quand Arnold monte puis regarde la pub métro), idem pour les marteaux piqueurs avec échos réalistes dans toutes les directions, et nombreux effets de profondeurs des autres travaux.

* les micro-rougeurs d'expressions y sont encore, mais à peine, artefacts de mouvement (entretien de vente des vacances Recall, les plans cadran à mi taille Arnold ou serrés sur son visage.) Dans l'ensemble ça reste bon même si je commence à me demander si la peau d'Arnold est naturellement orange vif ou rose fushia. J'en doute fortement parce quand Arnold et le vendeur sont dans le même plan, ils ont pratiquement la même couleur de peau. Le problème vient donc de la colorimétrie et/ou des éclairages de plateau.

* les cheveux fins de l'opératrice rousse de Recall y sont sauf quand elle est en mouvement rapide. Même très léger poudroiement le long du profil de Arnold, possiblement la mise au point et la gestion des flous plus ou moins naturelle du transfert et de l'écran 4K.

* l'orchestre est également capable de monter par les hauts-parleurs arrières et d'avancer en direction de l'écran, c'est excellent et ça donne le frisson. Je ne me souviens pas de si c'était le cas en salle, sinon que toute l'ambiance sonore était impressionnante.

* les bruitages sont plus présents dans la scène de bagarre mais pas encore au point de la projection en salle. En revanche l'immersion sonore y est : les hauts-parleurs sont actifs, les coups et chutes sont correctement placés dans la sphère sonore entière du salon. Définitivement plus réaliste que dans l'édition Ultimate (carillons et tintements par exemple quand le téléphone sonne dans la chambre d'hôtel miteux où Arnold met un linge mouillé sur sa tête.) : source des bruitages beaucoup moins compressée.

* immersion sonore très convaincante quand Arnold traverse la vitre du métro, qui s'effondre bien des deux côtés aussi loin que dans les hauts-parleurs arrière; les violons sont bien des deux côté de l'écran et résonnent en arrière comme dans la réalité d'un concert. Les bris de verres tombent comme il faut de partout quand les vitres du métro sont brisées. Idem dans la rue quand Arnold sort du métro. Idem pour l'explosion en deux temps du taxi. Idem pour la scène de mitraille des rats dans le chantier, beaucoup mieux gérée soniquement que dans l'Ultimate Edition.

* à l'arrivée sur Mars, j'entends pour la première fois la voix féminine de l'hôtesse dans le haut-parleur qui résonnent à travers le hall, ambiance enveloppante tellement plus réaliste que dans l'Ultimate.

* La décompression du hall est beaucoup plus impressionnante, enveloppante avec tous les détails parfaitement latéralisé (le bris du verre à l'impact, le sifflement, les aspirations, les projections d'objets, les cris, les fermetures des portes etc.). Je suppose qu'en poussant le volume, on pourrait s'y croire. Même combat pour le bruit du train qui file pour rentrer dans le tunnel.

* pas de changement pour les dialogues, qui restent légèrement moins réaliste que les effets sonores ou l'orchestre, remarquables tous les deux.

En conclusion, à ce point de la projection, malgré encore quelques défauts essentiellement de virages fushias et très légers artefacts de mouvement que rattrapera peut-être votre télévision, le blu-ray joint à l'édition UHD est supérieur, tout particulièrement en ce qui concerne l'immersion sonore (orchestre et effets sonores, excellente et beaucoup plus réaliste. Je devrais revoir l'UHD cette fois en entier pour comparer les points que j'ai spécifiquement remarqué sur la première partir du film.

***
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Re: Total Recall, le film de 1990

Messagepar Greenheart » Dim 24 Mar 2024 09:54

L'expérience UHD comme HD non seulement sur Total Recall mais sur d'autres films semble démontrer qu'il ne faut surtout pas se débarrasser ou perdre ses supports physiques, même censés être techniquement dépassés, comme le DVD ou la VHS.

Même si l'image d'une VHS ou d'un DVD semblent plus petite, même si un PAN & SCAN aura coupé largement un tiers de l'image original -- en UHD ou en HD format original plus ou moins respecté (sauf qu'il peut y avoir eu plusieurs formats originaux et tous peuvent ne pas être fournis), vous ne retrouverez pas les plans supprimés ou perdus, les détails coupés, altérés ou retouchés, y compris ceux parfaitement visible en VHS PAN & SCAN.

Ce ne sont simplement pas les mêmes films d'une édition à l'autre : le montage, les cadrages, tout élément peut avoir été dégradé, manipulé ou censuré, les bonus peuvent manquer ou eux aussi avoir été manipulés,

...et l'éditeur ou d'autres tiers peuvent avoir ajouté de la propagande plus ou moins déguisée qui en dit long sur son respect de l'oeuvre dont vous payez la présentation complète, pas une caricature ou un exercice à trou à compléter de mémoire.

Cf. les panneaux woke des éditions STUDIO CANAL qui visent à faire croire que nous autres, citoyens non révisionnistes, devrions respecter les susceptibilités de gens rompus à se prétendre choqués et réclamer des lynchages et autres censures ou humiliations, voire des destructions de patrimoine et de mémoire...

Et curieusement, ces mêmes susceptibilités n'hésitent jamais à choquer tout excusant violences, pillages, barbaries, crimes et génocides - et à toucher du fric pour être choqués et dire au gens ce qu'ils seront forcés de faire pour ne pas choqués qui gagne toujours plus de fric en se prétendant choqué et en insultant, brimant et persécutant toujours plus de monde, et en appelant systématiquement à la haine en toute impunité.
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