Charlie, le roman de 1980

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Charlie, le roman de 1980

Messagepar Greenheart » Ven 23 Fév 2024 14:36

Image

The Firestarter (1980)

Sorti aux USA en 1980 chez Viking Press.
Sorti en France en 1984 chez Albin Michel (Le Grand Livre du Mois),
Traduction de F. M. Lennox.

De Stephen King.

Pour adultes et adolescents

(presse, épouvante fantastique, pouvoir psionique) Charlene "Charlie" McGee et son père Andy McGee fuient les agent d'une agence gouvernementale connue sous le nom de "La Boutique". Alors qu’il était étudiant, Andy a participé à une expérience de la Boutique portant sur le "Lot 6", une drogue aux effets hallucinogènes similaires au LSD. Cette drogue a donné à sa future femme, Victoria Tomlinson, des capacités télékinésiques mineures et à Andy une forme télépathique de contrôle de l'esprit qu'il appelle "la poussée". Ils ont tous deux développé des capacités télépathiques. Les pouvoirs d'Andy et de Vicky sont physiologiquement limités ; dans le cas de Vicky, une utilisation excessive de la Poussée lui donne des migraines invalidantes et de minuscules hémorragies cérébrales, mais leur fille Charlie a développé quant à elle des capacités pyrokinésiques d'une force effrayante.

Le texte original de Stephen King (1963, Gold Medal).

New York / Albany
1


“Daddy, I’m tired,” the little girl in the red pants and the green blouse said fretfully. ‘Can’t we stop?”
“Not yet, honey.”

He was a big, broad-shouldered man in a worn and scuffed corduroy jacket and plain brown twill slacks. He and the little girl were holding hands and walking up Third Avenue in New York City, walking fast, almost running. He looked back over his shoulder and the green car was still there, crawling along slowly in the curbside lane.
“Please, Daddy. Please.”

He looked at her, and saw how pale her face was. There were dark circles under her eyes. He picked her up and sat her in the crook of his arm, but he didn’t know how long he could go on like that. He was tired, too, and Charlie was no lightweight anymore.

It was five-thirty in the afternoon and Third Avenue was clogged. They were crossing streets in the upper Sixties now, and these cross streets were both darker and less populated.. But that was what he was afraid of.

They bumped into a lady pushing a walker full of groceries. “Look where you’re going, whyn’t ya?” she said, and was gone, swallowed in the hurrying crowds.

His arm was getting tired, and he switched Charlie to the other one. He snatched another look behind, and the green car was still there, still pacing them, about half a block behind. There were two men in the front seat and, he thought, a third in the back.

What do I do now?

*

La traduction au plus proche.

Charlie

New York / Albany

1


« Papa, j’suis fatiguée", dit la petite fille au pantalon rouge et au chemisier vert d'un air inquiet. On peut pas s'arrêter ?"
— Pas encore, ma chérie. »

C'était un homme grand aux épaules larges, vêtu d'une veste en velours côtelé usée et éraflée et d'un pantalon en sergé brun uni. Lui et la petite fille se tenaient la main et remontaient à pieds la Troisième Avenue à New York, en marchant vite, presque en courant. Il regarda par-dessus son épaule et la voiture verte était toujours là, se traînant lentement dans la voie côté trottoir.

« S'te plaît, papa. S'te plaît. »

Il la regarda, et vit à quel point son visage était pâle. Ses yeux étaient cernés de noir. Il la souleva et la cala dans le creux de son bras, mais il ne savait pas combien de temps il pourrait continuer comme ainsi. Il était fatigué, lui aussi, et Charlie n'était plus un poids plume désormais.

Il était cinq heures et demie de l'après-midi et la Troisième Avenue était encombrée. Ils passaient des rues approchant la 70ème maintenant, et ces rues transversales étaient à la fois plus sombres et moins fréquentées... Mais c'était ce dont il avait peur.

Ils se heurtèrent à une dame qui poussait un déambulateur rempli de courses. « Regardez où vous allez, vous pouvez pas ? » dit-elle, et elle disparut, engloutie dans la foule qui se pressait.

Son bras commençait à fatiguer, et il a changé Charlie de côté. Il jeta un autre coup d'œil derrière lui, et la voiture verte était toujours là, toujours en train de les suivre, à environ un demi-pâté de maisons. Il y avait deux hommes à l’avant et, il pensait, un troisième à l'arrière.

Qu'est-ce que je fais maintenant ?

*

Image

La traduction de F. M. Lennox (1984).

New York
Albany

1


« Papa, je suis fatiguée, se plaignit la fillette en culotte rouge et chemisier vert. On s’arrête ?
— Pas encore, mon chou. »

C’était un grand type large d’épaules qui portait une veste de velours élimée et un pantalon de toile marron. La fillette lui donnait la main et, ensemble, ils remontaient la Troisième Avenue en marchant vite, presque en courant. Il jeta un coup d’œil derrière lui. La voiture verte était toujours à, elle longeait lentement le trottoir.
« Papa, s’il te plaît. Papa. »

Il la regarda et vit la pâleur de son visage. Des cernes sombres s’élargissaient sous ses yeux. Il la souleva de terre pour l’asseoir au creux de son bras, sans se demander combien de temps il pourrait continuer ainsi. Il ressentait lui-même les effets de la fatigue, et Charlie n’était plus exactement un poids plume.

Cinq heures et demie de l’après-midi à New York City, bouchons sur la Troisième Avenue. Ils coupaient à présent les Soixantièmes rues, plus sombres, plus calmes…, exactement ce qu’il redoutait.

Ils bousculèrent une femme qui poussait un caddy bourré de provisions. « Hé ! faites un peu attention où vous allez », glapit-elle avant de disparaître, aspirée par la foule pressée.

Son bras s’engourdissait. Il fit passer Charlie sur l’autre. Nouveau regard par-dessus son épaule : la voiture verte suivait à une cinquantaine de mètres. Il y avait deux hommes à l’avant et peut-être un troisième à l’arrière.
Et maintenant ?

***
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