Planète à gogos, le roman de 1952

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Planète à gogos, le roman de 1952

Messagepar Greenheart » Lun 4 Mai 2015 11:12

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The Space Merchants (1952)
Traduction du titre original : Les marchands de l'Espace.
Autres titres : Gravy Planet, Fall Campaign.

Ce roman existe au moins en trois versions : feuilleton Galaxy, grand format 1952 (sans la conclusion Galaxy), révision de 2011 de F. Pohl (Enron mix).

Diffusé aux USA en feuilleton de juin à août 1952 dans Galaxy Science-fiction.
Sorti en grand format chez Ballantine en 1953.
Réédité en France chez Denoël en octobre 1993.

De Frederik Pohl et Cyril M. Kornbluth.

Noter qu'il existe une suite, signée Frederik Pohl : Les Gogos contre-attaquent (The Merchants' War).

Mitchell Courtenay est un publiciste de l'Agence Fowler Schoken Associates. Comme tous ses collègues de travail, c'est un lèche-cul de première et toujours prêt à justifier la manipulation et l'empoisonnement des citoyens pour mieux satisfaire aux objectifs de la société. Mais entre les conditionnements des enfants via l'emballage des nourritures les plus dégoûtantes aux couleurs d'une compagnie rivale et la drogue ajoutée au café, Courtenay doit vendre de la conquête spatiale de la planète Vénus au bas-peuple. Alors que Courtenay s'attèle à la tâche avec le cynisme qui caractérise les cadres de son rang, on tente de l'assassiner, ce qui l'étonne beaucoup. Mais ce n'est pas la moindre des surprises qui l'attendent...

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***

traduction de Jean Rosenthal a écrit:I

Tout en m'habillant ce matin-là, je repassais dans ma tête la longue liste de statistiques, d’échappatoires et d'exagérations qu'on s'attendrait à trouver dans mon rapport. Dans mon service, la Production, nous avions eu une série de maladies et de démissions, et il est quand même difficile que le travail soit fait quand le personnel manque pour cela. Mais le conseil d'administration n'accepterait probablement pas cette excuse.
Je me frottai le visage au savon épilatoire et me rinçai à l'eau douce. C'était du gaspillage, bien sûr, mais après tout, je paie des impôts, et puis l'eau salée me laisse toujours une sensation de démangeaison. Je n'avais pas tout à fait fini de me rincer la figure que le filet d'eau s'arrêtait de couler ; je jurai sous cape et dus terminer à l'eau salée. Cela arrivait souvent depuis quelques temps ; certains accusaient les saboteurs, les "écolos". On avait beau organiser des commandos loyalistes dans le Service municipal des eaux de New-York, cela n'avait guère donné de résultats jusqu'à maintenant.
...d'un G qui veut dire Greenheart !
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