par Greenheart » Mar 18 Aoû 2015 19:32
Très mauvais pressentiment de série remplissage et de spéculation cynique sur les droits des franchises bande dessinées DC à la mode en ce moment à la lecture des retours américains.
La série est visiblement produite par des gens qui se fichent complètement des bandes-dessinées d'origine. L'acteur principal est votre brun mal barbu passe-partout très à la mode en ce moment alors que le personnage de Lucifer semble parfaitement blond et sans barbe dans la bande dessinée : même combat que pour le Da Vinci's Demon ? L'actrice principale est votre grande blonde constipée vue dans toutes les séries récentes, en particulier les séries SYFY (Haven, Flinn Carson la série télévisée, StarGate etc.) mais également sur ABC et autres grandes chaînes (The Whisper, Stitchers), elle aussi impossible à distinguer des autres grandes blondes constipées.
Les deux acteurs semblent de surcroit on ne peut plus éloigné de la touche gothique / aérienne, ou en tout cas franchement bizarre tant physiquement qu'intellectuellement de l'auteur de Sandman, Neil Gaiman. Souvenez-vous de Coraline et de MirrorMask, voire de Neverwhere... Curieusement, Neil Gaiman dont le tiroir-caisse doit sonner en ce moment ne semble rien dire en ce moment sur le mépris de la production pour ses récits et ses illustrateurs. Clause de non-indignation ?
Enfin le scénario (visiblement dernière roue de la charrette) a l'air écrit au kilomètre, la production semble déjà été vue dans toutes les séries policières (je pense que vous pourrez courir encore longtemps après le Sens Of Wonder de la Fantasy Urbaine, et aucun graphiste ne semble avoir planché sur les décors ou les styles, ou alors il est mauvais ou personne n'a eu de budget pour concrétiser ses visions)
On peut donc affirmer sans trop de risque que l'aspect fantastique angélico-codémoniaque n'est donc qu'un prétexte pour nous bassiner une fois de plus avec des trafiquants de drogues, violeurs, et autres losers présentés de manière complètement simpliste, bête et irréaliste, pour ajouter au grand bassinage quotidien des séries policières à dominante facho-dépressive.
...d'un G qui veut dire Greenheart !