La BBC vient d'annoncer que le Rwandais écossais Ncuti Gatwa, 29 ans, vu dans le rôle d'un étudiant gay flamboyant dans la série Sex Education) sera le 14ème Doctor Who en 2023, on ne sait pas quand ni pour combien d'épisodes, spéciaux ou non.
Source :
dark horizons et
le site officiel de la BBC.
Le casting wokissime n'est pas surprenant de la part de la BBC, Russell T Davies, très engagé dans la visibilité de la "cause" gay plus que LGBT avait dès la première saison du reboot 2005 insisté sur le hoo-yay et un docteur who bisexuel, ce qui ne s'était jamais vu dans la série originale. Ses successeurs ont lourdement insisté sur la question mais ce n'est que dans Torchwood qu'il y a romance plus ou moins "gay" à l'écran, tout ça pour que bien sûr la romance se termine au cimetière selon le cliché bien connu, ce qui aurait dû révoquer la carte d'activiste de Russel T Davies, d'autant qu'il est au moins triple récidiviste en la matière, dernier en date Years After Years. Et non, ce n'est pas plus beau quand quelqu'un de bien crève ou se voit refuser un bonheur durable, quelque soit sa sexualité, sa religion, son ethnie ou sa couleur de peau (ou de cheveux, ou de vernis à ongle etc.).
Mais connaissant la qualité d'écriture de Russel T Davis, le plus intéressant dans cette information est qu'avec cette prochaine saison, nous allons pouvoir juger sur pièces si la propagande woke détruira ou non tout intérêt à regarder des épisodes supposés bien écrit, puisque T. Davis réussissait en moyenne la moitié des épisodes du nouveau Docteur Who à la fois en tant que récit de Science-fiction, de comédie et/ou d'épouvante.
Je serai pour ma part heureux de voir enfin un héros (de couleur) qui ne soit pas constipé ou clown ou torturé à longueur d'épisode, quelqu'un de compétent, réellement humaniste et efficace, et soyons fou, réellement sympathique voire réellement charmeur magnétique (je n'ai pas dit violeur façon James Bond), sans que personne ne s'acharne à nous expliquer ("
car personne ne le fait mieux que lui" à savoir propager ses MST et caries dentaires) à quel point il l'est, juste que nous puissions le voir en action à l'écran et le constater, et pas parce qu'il patauge dans la peinture numérique.
En clair tout le contraire de ce que les spectateurs de plus en plus rares de la série Doctor Who ont dû endurer depuis en gros le départ de Davis - incidemment épuisé de tenir le niveau d'écriture et de production du reboot. Comment et combien de temps, revenu plus âgé, Davis va-t-il tenir cette fois ? Permettez-moi de douter qu'il puisse battre son record de longévité à la tête de la série.
Et je serais encore plus heureux que des héros de toutes les couleurs et éthnies n'aient pas besoin de "grand-remplacer" les autres ethnies ou sexes pour briller dans des rôles intéressants et des aventures palpitantes, d'autant que tous les exemples récents de "grand-remplacement" sont tous catastrophiques du point de vue de l'écriture et de l'ignorance crasse des cultures authentiques du monde entier : et non, l'Afrique n'est pas un pays et l'Africain n'est pas une langue, et l'Afro-américain n'est pas une nation, le melting pot n'a jamais existé, pas plus que telles ou telles religions ou philosophie ou système politique donnerait des personnages qui se comporteraient tous à l'identique, et que la différence ne serait que cosmétique ou limitée à la couleur de peau et aux insignes politico-religieux ou encore le gag récurrent de certains "éléments de langage".
En tout cas, je souhaite de tout mon cœur que Russell T Davis nous épargne en 2023 l'horrible et répugnante déception de Star Trek Strange New World 2022, qui notamment détourne une citation du jour où la terre s'arrêta, un film fondamentalement contre la guerre atomique planétaire et à l'époque accusé de "communisme"... pour vanter la guerre atomique en Europe.
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