X-Men : Le commencement, le film de 2011

Les films sortis de 2001 à 2019.

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X-Men : Le commencement, le film de 2011

Messagepar Greenheart » Mer 18 Sep 2024 08:28

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X-Men: First Class (2011)
Traduction : Humains X: première classe.
Titre français : X-Men : le commencement.
Titre alternatif : X-Men 5.

De Matthew Vaughn (également scénariste), sur un scénario de Jane Goldman, Zack Stentz, Ashley Miller, d'après la bande-dessinée de Stan Lee et du dessinateur Jack Kirby, et les films X-Men de 2000 à 2009, avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Jennifer Lawrence, January Jones, Nicholas Hoult, Zoë Kravitz, Caleb Landry Jones, Lucas Till, Michael Ironside, Hugh Jackman.

Pour adultes.

(Fantastique historique, mutants)
Pologne 1944. Sous une pluie battante et une colorimétrie virée au bleu, une mère, un père, et un fils presque aussi grand que son père avancent avec le reste d’une foule de civils sous la menace de soldats éructant diverses injonctions. Ils peuvent au passage admirer les prisonniers déjà au travail notamment l’un poussant une brouette, avec des chiffres tatoués sur l’avant-bras, faux espoir d’une nouvelle carrière dans le terrassement et la maçonnerie, car il n’y a pas de sots métiers, qui apparemment semble alors intéresser le garçon.

Mais soudain, parce que le scénario le veut bien, des soldats viennent arracher le garçon à ses parents, et seulement ce garçon-là, et avant même d’avoir franchi le portail du camp, alors que dans la réalité le tri se faisait au moment d’être envoyé à la douche, réelle pour ceux capables de trimer, au gaz fabriqué exactement par les mêmes entrepreneurs allemands qui fournissent encore les CRS d’aujourd’hui avec des lacrymogènes dégageant les mêmes ingrédients mortels.

Pendant que tranquillement des soldats ferment le grand portail avec des barres, le jeune homme aussi grand que son père braille « Maman ! » et se débat violemment, ce que ses kidnappeurs laissent faire le temps d’installer une ambiance dramatique appuyé par des violons bien forts, et il ne s’agit pas de l’orchestre imaginaire de Spielberg alors que le vrai orchestre des camps de concentration d’alors ne jouait jamais pour des exécutions du témoignage direct d’une prisonnière musicienne d’alors.

Au lieu de lui balancer immédiatement un coup de crosse, les soldats, initialement plus nombreux que ça, ne sont plus que deux ou trois à tenir le jeune homme, à nouveau d’une manière permettant une pose dramatique, de celle où vous laisser votre prisonnier potentiellement très dangereux avec un bras libre, pour qu’il puisse le tendre en direction supposée de ces parents.

Et comme ce mutant-là est capable de tordre le grand portail, sans crainte de le voir s’abattre et fracasser les dos des prisonniers, ou de prouver qu’il est un mutant aux yeux de ses geôliers. Parce qu'il le peut bien. Les soldats et le jeune homme bizarrement patinent dans la boue comme si le garçon était capable de se hisser grâce à son pouvoir en s’accrochant au portail qu’il plie. Nous savons cependant que les pouvoirs de Magnéto déjà vus et revus dans tous les films précédents ne fonctionnent pas comme ça. Le garçon n’a pas davantage les pieds ancrés dans la boue que les soldats qui le retiennent, donc la logique voudrait qu’en cas de lutte, ce garçon se retrouve face dans la boue avec tous les soldats dessus… La seule logique de cette scène est seulement de dramatiser une pose au mépris du bon sens et en révisant l’Histoire des camps de concentration, parce que c’est toujours permis et même encouragé quand on veut vendre du pop-corn avec le nazisme et les vrais malheurs de l’Humanité.

Et de cette manière le garçon traîne sur plusieurs mètres les soldats censés le retenir, sans faire un pas, ce qui implique qu’au lieu de manipuler le métal magnétique par son pouvoir, il est fait de métal magnétique. Sûr, il pourrait porter une armure médiévale complète mais ce n’est pas le cas, et s’il utilisait seulement des petites pièces de métal telle les baleines d’un corset ou d’un soutien-gorge, la boucle de ceinture ou les pinces de ses chaussettes et de ses bretelles ou même un pendentif en forme d’étoile de David et autres breloques, ce se seraient seulement les accessoires en question qui tendraient en direction du portail. Et plus le mutant enverrait de la puissance magnétique, plus il se blesserait : le pendentif ou la ceinture ou le corset disloqueraient ses vertèbres en tirant violemment dessus, et paf, nuque brisée, ou bas du dos amoché, paraplégie ou tétraplégie s’en suivraient d’office.

Puis, parce que le plan dramatique a assez duré du point de vue de la production, un soldat se décide à assommer le jeune homme d’un coup de crosse, ce qu’il aurait dû faire dès le début de la scène, sous les yeux un méchant binoclard qui boit son thé ou son café derrière la vitre d’une fenêtre au-dessus avec vue sur le portail d’entrée du camp., tout en écoutant La Vie en Rose enregistré par Edith Piaf à Paris le 9 novembre 1946. Nous supposerons donc que le méchant binoclard dispose d’un portail temporel pour acheter des disques vinyl français deux ans dans le futur. Les pouvoirs mutants servent à tout, mais j’aurais présentement pour ma part apprécié qu’ils eussent servi à pondre de meilleurs scénarios.

Le jeune homme est étalé par terre avec son étoile de David jaune cousue sur sa veste, dès fois qu’il se perde entre la descente du train et le four crématoire – et d’un coup, le sol n’est plus boueux, mais un genre de béton bien ferme et rugueux avec un peu d’eau dessus. Et les coups de crosse ou la lutte des plans précédents ne lui ont pas fait perdre son béret, qui , vissé à ce point sur sa tête, devrait lui avoir laissé entre autres marques on-ne-plus-cuisantes, une marque ou plusieurs sur le pourtour du front. Mais tout cela, c’est du cinéma, l’acteur a dû être recoiffé et remaquillé la minute d’avant puis étendu précautionneusement sur le goudron, possiblement en studio.

Westchester, New-York 1944. La nuit dans un manoir cossu copié de la noblesse anglaise ou écossaise. Un garçon blond, apparemment plus jeune que celui qui vient de prendre une crosse de fusil quelque part où cela ne marque presque pas — certainement pas le visage dans la réalité, non seulement ça marque, mais ça gonfle et si ça saigne, vous vous en mettez partout — un garçon marche dans un couloir large plus ou moins sombre richement meublé, du genre de celles où les valets de pieds dorment devant la porte de votre chambre, mais pas cette fois.

Le garçon tient une batte de Baseball — pourquoi pas un tisonnier ? — et descend un grand escalier lambrissé en pyjama sans avoir l’air de regarder où il met les pieds, dans une quasi obscurité. Impossible de voir s’il y est allé en pantoufle ou pieds-nus, ou s’il a pris le temps de nouer ses lacets. Pourquoi n’a-t-il prévenu personne ? Sans doute pour laisser la surprise à qui retrouvera son corps mutilé par le Clown de Ça.

Le garçon entre dans la cuisine et baisse sa batte, car il a reconnu sa mère qui cambriole de nuit leur frigo. Bien sûr, en jeune garçon bien élevé, il commence par rappeler sa mère à l’ordre : il pensait qu’elle était un cambrioleur. Donc il avait bien l’intention de s’attaquer à un gang de cambrioleurs venu razzier l’argenterie et les bijoux, et pourquoi pas kidnapper un gamin de riches, parce que ça s’est toujours fait depuis la nuit des temps et ça rapporte toujours autant, à condition d’empocher la rançon et de découper le gamin en petits morceaux. En vidéo, si la rançon n’est pas payé, pour le souvenir et la publicité de votre petite entreprise qui ne connait pas la crise.

Sa mère s’excuse platement devant son gamin « Je ne voulais pas t’effrayer, je venais juste me servir un en-cas. » Son gamin qui se balade la nuit chez elle avec une batte de base-ball qui aurait pu lui éclater le crâne si lui ou elle avaient manqué d’attention, ce qui est tout à fait logique à cette époque, dans ce genre de maison, comme le fait que personne ne veille pour surveiller quoi que ce soit, en particulier les sales mioches qui pourraient aussi bien s’amuser à torturer les chats ou jouer avec le feu de la gazinière.

Et sans lui proposer un lait chaud, elle lui ordonne de retourner au lit. Le gamin ne répond rien, ne bouge pas, alors sa mère lui demande ce qui ne va pas. La réponse évidente est : il est debout au milieu de la nuit avec une batte de base-ball pour éclater la gu..le d’une bande de cambrioleurs deux fois plus grands que lui.

Et accessoirement, il est le seul à avoir entendu depuis l’autre bout du couloir à travers portes fermées à une heure à laquelle il devrait dormir, quelqu’un qui ouvre la porte du frigo dans la cuisine qui se trouve au bas du grand escalier, et probablement au bout d’un autre couloir. Qu’est-ce que ça doit être quand son père fait crac-crac avec la bonne française et sa mère avec le palefrenier, le chauffeur et le jardnier ? Sa mère lui ordonne encore d’aller au lit, puis elle se penche en souriant, et bizarrement, elle s’est téléportée tout près de lui alors qu’il était à l’entrée de la grande cuisine et elle s’appuyant au frigo situé à mi-distance de l’entrée et du fond de la pièce.

Alors le gamin demande : « Qui êtes-vous ? » Ce qui n’est peut-être pas la bonne question à poser à une impostrice en train de cambrioler votre manoir au milieu de la nuit. Par ailleurs, s’il est télépathe si puissant que ça, pourquoi ne l’a-t-il pas détecté depuis sa chambre, et pourquoi ne connait-il pas déjà la réponse à sa question ? Puis le gamin voit la photo noir et blanc de lui et sa mère, ce qui pose un autre problème de cohérence : impossible de déduire les bonnes couleurs d’une photo en noir et blanc, et impossible de déduire la bonne taille des gens sur la photo si elle date, ce qui est forcément le cas.

Par ailleurs, quelle mère pose la photo d’elle et de son fils sur son frigo dans la cuisine de son manoir ? Qui fait le service et le ménage de ce gigantesque manoir ? Ou bien cherchait-elle à rappeler quotidiennement à la mère porteuse qui était propriétaire de son petit garçon désormais ? « Et qu’avez-vous fait de ma mère ? » Et d’accuser, apparemment avec de l’écho et du souffle : « Ma mère n’a jamais posé le pied dans cette cuisine de sa vie. » Une dernière affirmation dont il est raisonnable de douter à moins que la mère en question ait été morte avant l’emménagement de la petite famille dans le manoir, ce qui est impossible. En tant que maîtresse de maison, elle aurait forcément inspecté ou commandé son petit personnel à un point de son matriarcat, et il ne s’agit pas d’un office isolé des étages réservés aux maîtres.

Et définitivement, le genre de maison où la maîtresse des lieux ne mettrait pas les pieds dans la cuisine et se ferait donc servir ses en-cas au milieu de la nuit suppose des domestiques au sommeil léger ou à veiller à côté des sonnettes et autres cornets de communication d’un étage à l’autre, et une surveillance de la maison à toute heure du jour ou de la nuit, plus un lâcher de chiens méchants dans le jardin : les riches savent très bien qu’ils ne vivent pas au pays des bisounours, et les autres savent très bien où ils vivent et à quel point ils pourraient s’enrichir en venant s’y servir. Mais le plus probable est que la production n'avait pas le budget pour recruter les domestiques.

« Et elle ne m’a jamais fait de chocolat chaud, à moins que vous comptiez commander à la bonne de le faire. » Dans ce type de manoir, ce serait plutôt commander à la gouvernante, ou à la cuisinière de faire le chocolat chaud. La bonne s’occupe du ménage et de délasser le mari, à moins que ce dernier préfère le garçon d’étable, pas de voler les provisions pour nourrir son mac, ou de revendre en douce la poudre chocolatée.

C’est alors que la mère du gamin se met à rapetisser en devenant bleue, perdant tous ses vêtements dans l’opération, et comme c’est probablement la première fois que le gamin voit une vulve mutante myrtille, malgré ses pouvoirs de vision télépathique, il ouvre de grands yeux.

Personnellement je serais une mutante myrtille surprise à poils dans une cuisine par un sale gosse de riche télépathe, je n’aurais pas manqué d’avoir appris dans un magazine de science-fiction à 10 centimes feuilleté en douce qu’il me fallait immédiatement le décapiter pour ne pas me retrouver sous son emprise télépathique et violée encore et encore. Mais les scénaristes du film ont un scénario à faire avancer au mépris de toute vraisemblance, alors le gamin sourit gourmand mais le regard mort baissé, puis rougit forcement tandis que son regard remonte du plus bas vers le regard de la rouquine bleue aux yeux dorés, qui lui demande d’une voix de petite fille : « Tu n’as… pas peur de moi ? »

Comment savait-elle quelle voix avait exactement la mère du gamin ? Certainement pas en regardant la photo en noir et blanc posée sur le frigo. A question idiote, réponse idiote : « J’ai toujours cru que je ne pouvais pas être le seul au monde ». Et là, logiquement, il aurait dû se déplumer en petit garçon tout nu myrtille roux aux yeux dorés.

Une réponse plus plausible aurait été : « Peur de quoi ? C’est moi le prédateur ultime, ici. » Et les scénaristes de s’enfoncer davantage : « La seule personne au monde à être différente. » (sic). Parce qu’il est bien connu que tous les humanoïdes de la planète sont strictement identiques à tous points les de vue.

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/kyQKi5-k0UU

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Re: X-Men : Le commencement, le film de 2011

Messagepar Greenheart » Mer 18 Sep 2024 09:39

La nazexploitation me fait toujours frémir, mais quand c'est en plus aussi mal écrit tout en étalant sa prétention, ça me révulse.

Le film ne vaut que par ses stars "sexy" à condition de supporter le biais cognitif évident qui suggère que tous les mutants vont partouzer homosexuellement dans le plan suivant.

L'écriture elle-même est inepte, les scènes d'actions font diversion tout le long du film.

Le pire est un mépris total pour les lois surnaturelles qu'il faut impérativement établir et maintenir tout le long d'un récit fantastique ou de fantasy, tout comme les lois pseudo-scientifiques d'un récit de prospective ou de space opera.

Et cela d'abord parce que la production est obsédée par l'idée de filer une métaphore selon laquelle les préférences sexuelles seraient l'équivalent d'une mutation biologique fantasmée accordant tous les pouvoirs possibles et imaginables, y compris faire du macramé en jouant du piano avec ses doigts de pieds.

Spoiler : :
Tout est distordu et orienté pour parler de fierté homosexuelle : d'innombrables dialogues et scènes, en gros chaque fois que deux personnages sympathiques et sexy dialogues - Xavier et Magnéto au lit pour recruter une prostituée suggérant un plan à trois, Xavier qui veut faire comprendre à Magnéto qu'il a besoin d'une motivation plus pénétrante pour augmenter son pouvoir de tracter des porte-avions, McCoy le fauve qui a honte de son pouvoir (= homosexualité) et qui veut suivre une thérapie pour s'en débarrasser, thérapie qui ne fait que décupler son "pouvoir", le transformant en gros en furry, autre référence à un fétiche queer qui sert à contourner la législation contre la bestialité protégeant les animaux des abus humains, et Raven qui répète qu'il est beau, Raven qui demande à McCoy pourquoi il n'est pas attiré sexuellement par sa couleur myrtille (= son lesbianisme, ce qui est stupide à tous titres, les hétéros sont en général extrêmement flatté d'être sexuellement sollicitée par une femme qui ne les désirerait pas s'ils n'étaient à ce point exceptionnels et virils, cf. James Bond dans Goldenfinger) etc.


Tandis que dans le même temps, il n'y a aucun vrai couple de quelque orientation sexuelle ou fétichiste que ce soit qui suivra au fil du film ou des films une progression qui approcherait la réalité.

Personne ne fonde une famille ni hétéro, ni homo, ni recomposée ; personne ne drague pour de vrai avec des résultats transposables sans erreur dans la réalité, personne ne succède au jeu américain du premier, second, troisième rendez-vous, et le professeur X n'apaisera pas son meilleur ami Magnéto de sa pénétrante amitié tandis qu'ils n'adapteront aucun de leurs enfants respectifs ou ni ne développeront aucune mutation plausible pour porter et enfanter des enfants nés de la fusion de leurs génomes, et pourtant ils ont tous les deux les moyens dans cet univers d'un laboratoire génétique permettant depuis les années 2000 la conception d'un enfant ayant autant de parents de tous les sexes que quiconque pourrait souhaiter. Le film ne vise qu'à faire fantasmer sans risquer l'interdiction qui réduirait mécaniquement le nombre d'entrées du film en salle : à l'écran et en promotion, la production fait semblant pour vendre davantage de tickets.

Comparer avec le traitement du thème du mutant dans d'autres films / récits de Science-fiction, (par exemple Scanner, Fury, Charlie, A la poursuite des Slans, Charlie etc.) comme Fantastique, ou des films ou séries de super-héros moins obsédés par le conditionnement sexuel du spectateur et davantage intéressé par mettre en avant l'humanité de leurs héros : Spiderman selon Sam Raimi, Superman avec Christopher Reeves : les personnages de ces films ne sont pas sans arrêt à parler de leur amitié, se répéter l'un à l'autre qu'ils sont beaux etc. sauf si les récits sont des "romances" moderne directement inspirés des récits slashs plus ou moins p.rnographiques qui ont exactement la même fonction que ce film.

*

Spoiler : :
Passons sur Xavier qui accuse Magnéto d'être responsable de sa blessure, c'est faux.
Passons sur Xavier qui dit à Raven de partir avec Magnéto, ce qui n'a aucun sens, à partir s'il a peur de former un couple avec elle.
Tout cela relève de l'arbitraire des scénaristes, qui veulent que le film se termine avec les scènes qui faciliteront l'écriture du prochain film, selon des intentions qui n'ont rien à voir avec adapter une bande-dessinée ou écriture la suite des aventures de personnages cohérents dans un univers cohérents.


Le film se termine avec un professeur Xavier capable de contrôler télépathiquement les membres de ses adversaires, mais pas ses propres jambes.

Noter que dans la réalité, et contrairement à ce qu'on nous racontait jusqu'aux années 2000, les nerfs ont toujours repoussé, à supposer bien sûr que les nerfs aient été correctement reconnectés, et qu'aucune maladie ou poison spécifique ne les aient détruit chimiquement.

Ce qui ne repousse pas, c'est le fait de penser à envoyer dans la bonne direction les ordres pour obtenir le mouvement ou le raisonnement ou l'expression ou le savoir souhaité.

Spoiler : :
Par exemple, ce n'est pas le corps qui est paralysé pendant le sommeil, le corps réagit par réflexe si on le touche pendant le sommeil, c'est l'ordre du dormeur qui se réveille et cherche à bouger bras ou jambes ou hanches qui n'arrive pas :

* parce qu'il commande par exemple à sa jambe au lieu de commander l'image de sa jambe reproduite par les lobes de son cerveau, qui sert à piloter le reste du corps,
* parce qu'il faut être synchronisé avec la réalité et que c'est impossible sans que le cervelet ne filtre la masse d'informations du présent,
* alors que les nerfs n'agissent sur et ne retournent l'information des extrémités qu'avec un retard d'une demi-seconde (le pied) à peut-être un vingt-cinquième de seconde (le globe oculaire).

L'apparente paralysie du sommeil cesse instantanément, dès le dormeur réveillé visualise (= accède à ses lobes au lieu de chercher à utiliser directement) son bras ou sa jambe, et donne son ordre à partir de cette représentation.

L'ordre est alors synchronisé avec la réalité présente, comme tous les autres, et se réalise avec environ une demi-seconde de retard (= qui correspond à une partie de la distance de sécurité pour freiner quand on conduit une voiture) -- comme toutes les activités de la veille,

Alors que lorsqu'on rêve, le retard d'un que d'un vingt-cinquième de seconde (vitesse du Mouvement Oculaire Rapide), ce qui facilite par exemple la résolution des problèmes complexes, et la mobilisation des cellules et micro-organismes du corps, qui compte-tenu de la différence de taille, opèrent donc communiquent à une fréquence beaucoup plus rapide qu'un être humain en état de veille. Les rêves correspondent à l'activité électrique du cerveau qui compense la baisse d'information en provenance de l'extérieur du corps humain : l'obscurité coupe 70% la masse d'informations visuelles, le silence coupe la masse des informations sonores, toutes les autres continuent de passer et impactent sur le cours des rêves et l'état reposé ou dérangé au réveil.

A moins d'être paré par programmation du sommeil et des rêves (vous demandez à votre corps comme à une personne ce que vous souhaitez),

* le bruit (par exemple quand vous fermez les yeux, vous ne voyez pas du noir complet, appliqué le même raisonnement à tout de tout), qui est un mauvais stress, mais souvent une collection de réflexe de défense et aussi un moyen de maintenir en activité, tenir en forme, ou augmenter les performances des organes qui pourraient s'arrêter faute d'être en activité. Cependant, le bruit peut faire des dégâts cumulatifs, comme par exemple grincer des dents dans son sommeil détruit les dents et la mâchoire. Mieux vaut l'équivalent de la "musique" qu'un bruit incontrôlé, mais il est impossible de tout contrôler et on ignore ce qu'on ne comprend pas.

* les manipulations accumulées toute la vie depuis le ventre de la mère et possiblement avant de générations en générations (elles se contrent en changeant de langue parce que ces manipulations sont forcément exprimées en mots),

* ainsi que la totalité des inconscients des espèces vivantes dans l'hypothèse où la mesure du temps n'est pas une réalité physique en soi ; du fait que nos corps sont physiques et forcément liés les uns aux autres au-delà du temps et du fait que l'information est une activité électro-magnétique et toutes les actualités électro-magnétiques interfèrent et entre en phases les unes avec les autres, par définition de l'électro-magnétisme.



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