Neverwhere S01E06: As Above, So Below (1996)

Les séries commencées entre 1991 et 2000.

Neverwhere S01E06: As Above, So Below (1996)

Messagepar Greenheart » Lun 28 Oct 2024 18:19

ImageImageImage

Neverwhere S01E06: As Above, So Below (1996)
Traduction du titre original : Au Ciel comme en Enfer.

Diffusé en Angleterre le 17 octobre 1996 sur BBC 2 UK.

De Neil Gaiman et Lenny Henry (également scénaristes), réalisé par Dewi Humphreys. Avec Gary Bakewell, Laura Fraser, Hywel Bennett, Clive Russell, Paterson Joseph, Elizabeth Marmur, Trevor Peacock, Richard Leaf.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy urbaine) Il y a tout un monde au-dessous de Londres don’t je n’aurais jamais rêvé l’existence. Pas seulement dessous : il est aussi sur les toits — il est partout ! J’ai aidé une fille en difficulté — J’ai aidé une fille en difficulté — J’ai survécu à une épreuve, et à présent, je suis en chemin à travers un labyrinthe avec un bâtard timbré qui vient juste de revenir d’entre les morts, et une garde du corps qui s’est révélé être… La fille que j’ai mentionnée est encore en difficulté, et je suis toujours dépassé.

ImageImageImageImageImageImageImageImageImageImage

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 12308
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Re: Neverwhere S01E06: As Above, So Below (1996)

Messagepar Greenheart » Lun 28 Oct 2024 19:31

Neil Gaiman évoque la seconde saison dans les bonus du blu-ray et les commentaires des épisodes. Il a annoncé et continue d'annoncer The Seven Sisters (les sept soeurs) sous la forme d'un roman faisant suite à Neverwhere, mais alors que la parution était annoncée et le roman déjà en prévente en 2017, la sortie en a été retardée sans date, puis annulée.

L'excuse était l'investissement de Neil Gaiman dans la production de série télévisées (les séries American Gods, Sandman, Good Omens, Dead Boys Detective et le documentaire Temple of Arts) - qui sont toutes annulées ou ont été remis en cause récemment, d'abord à cause de l'effondrement des recettes des streamers et studios pour cause de wokisme et du fait que les spectateurs ne payent pas pour de la propagande. Incidemment, Gaiman a clairement épousé le wokisme, et je ne vois pas d'autre raison que l'opportunisme, donc ce coup d'arrêt n'est pas forcément une si mauvaise chose.

En conclusion de la première saison, toujours la même que pour pratiquement tout ce que Gaiman fait à la télévision ou au cinéma : mal développé, des idées à très gros potentiels, le "petit" budget n'est pas le problème, car même avec de gros budgets et de vrais effets spéciaux, ça ne passe pas. Alors que de nombreuses adaptations au cinéma de ses nouvelles ou contes, par des auteurs et des producteurs plus compétents, avec budgets, sont devenus des films cultes, ou considérés comme des chefs-d’œuvres, parce que parfaitement développés et augmentés.

Oui, Neil Gaiman et ses illustrateurs auront fait le plus dur, créer la magie et l'inspiration là où il n'y avait rien avant. Je ne comprends cependant toujours pas pourquoi un tel génie sera rester si souvent à mi-chemin, à part que j'imagine sans preuve que l'énergie, en particulier graphique et poétique - parce que Gaiman est clairement un artiste visuel et poète -- épuise trop les neurones et les bloquent trop dans une configuration, pour lui permettre de basculer dans l'autre configuration, avec la liberté et l'investissement nécessaire pour envisager et concrétiser les touches supplémentaires qui permettent de transformer ce que j'oserai appeler un essai réussi.

Les commentaires de Gaiman et ses réactions à des succès comme ceux de Coraline indique cependant clairement qu'il n'a pas souvent le contrôle artistique, le "montage final" de ses œuvres à la télévision et au cinéma, et comme il a décidé de défigurer ses adaptations en laissant le "montage final" au wokisme et autres Diversité Equité Inclusion, Gaiman n'aura plus jamais le "montage final", sauf merveilleuse nouvelle et quasi miracle, toujours possible : ses procès en cours pourraient par exemple lui ouvrir les yeux sur la société où il évolue, et pourquoi son art devrait toujours resté intègre, et lucide pour servir son public qui le paye, et pour le servir lui, en tant qu'artiste créateur remarquable.

Après, ce que j'en dis... :mrgreen:

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 12308
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56


Retourner vers Les séries des années 1990

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité

cron